Sweet Life

Comme chaque début d’année, chaque mois de Janvier , j’ai du mal …

Mal à voir la vie en rose au milieu de tout ce gris,

Mal à m’ imaginer jolie et charmante lorsque je suis engoncée dans des jeans et pulls au lieu de petite robes légère d’été ,

Mal à envisager la vie avec gaieté et insouciance quand le mot crise apparait à chaque heure de la journée.

Cette année, s’y ajoute la situation de la boite ou je travaille, qui est disons … pas fortement préoccupante mais vacillante, chose nouvelle dans ma vie.
Je pensais passer ma carrière dans cette société à pondre des projets plus ou moins beaux et là subitement je me dis que peut être je vais devoir commencer à  réfléchir sérieusement à un renouveau professionnel …

Depuis, je suis en quête de l’étincelle, sans succès. Et c’est désespérant.

Oui, dans mon esprit, dans ma tête, il y a des jours sur lesquels flotte une atmosphère cotonneuse, embuée ou mon esprit embrumé se perd…

Dans les réflexions, les illusions et désillusions,  les milles choses à faire, dans les engagements pris et les dead-lines qui approchent, dans cet affreux penchant qui est le mien de vouloir tout contrôler, tout gérer, tout découvrir, sans succès, là aussi …
Il y a des jours où je voudrais que les minutes s’égrènent plus lentement, pour me laisser le temps de profiter de ce besoin de lâcher prise qui me saisit, des jours où les envies me quittent pour laisser place à un monstre de paresse et d’oubli. 

Ces jours-là, je rêve  à ma couette dans lesquels je me glisserais, aux séries chargées dans l’IPAD dont je m'abrutirais , aux livres que je dévorerais,  au chocolat chaud à l'ancienne que je dégusterais , au silence d’un début d’après-midi.

J’imagine la douce sensation de sombrer petit à petit dans le sommeil avec une musique légère en arrière-fond, le soleil qui se glisse à travers les volets rideaux fermés... et là subitement, entendre le rire de ma fille rentrant de l'école.