Marquant la troisième collaboration entre Steve McQueen et
Michael Fassbender après Hunger et Shame, j’attendais avec impatience 12 Years
a Slave, 3eme long métrage du réalisateur.
J’ai mis du temps à écrire ce billet car j’avais besoin de
digérer les 2H14 que dure le film.
Le cinéma de Steve McQueen nécessite d'être préparé à souffrir psychiquement comme ses personnages, que ce soit le gréviste de la faim dans Hunger ou de le wasp addict au sexe dans Shame.
Cette troisième réalisation continue sur cette lancée douloureuse, en racontant l'enlèvement d'un notable noir en 1841, pour le vendre comme esclave dans un Sud toujours plus ségrégationniste.
Sa captivité durera 12 ans, et la liberté arrivera comme la récompense d'une résistance acharnée et d'une foi en un avenir meilleur à défaut d'être juste.
Le cinéma de Steve McQueen nécessite d'être préparé à souffrir psychiquement comme ses personnages, que ce soit le gréviste de la faim dans Hunger ou de le wasp addict au sexe dans Shame.
Cette troisième réalisation continue sur cette lancée douloureuse, en racontant l'enlèvement d'un notable noir en 1841, pour le vendre comme esclave dans un Sud toujours plus ségrégationniste.
Sa captivité durera 12 ans, et la liberté arrivera comme la récompense d'une résistance acharnée et d'une foi en un avenir meilleur à défaut d'être juste.
Steve McQueen affronte l'esclavagisme de la manière la plus
frontale possible.
Il parvient en quelques séquences à en résumer toute l’horreur comme cette scéne de pendaison qui prend une tournure vertigineusement complexe par sa simple réalisation.
En résulte un choc proprement traumatisant, absent de tout pathétisme auquel un thème pareil pourrait facilement mener.
Il parvient en quelques séquences à en résumer toute l’horreur comme cette scéne de pendaison qui prend une tournure vertigineusement complexe par sa simple réalisation.
En résulte un choc proprement traumatisant, absent de tout pathétisme auquel un thème pareil pourrait facilement mener.
Ses personnages présentent également tous une densité
absolument incroyable.
Chiwetel Ejiofor est prodigieux en Northup,
Michael Fassbender bluffant de sauvagerie dans le rôle du glaçant maître Edwin Epps,
Et on retiendra également la révélation Lupita Nyong'o, poignante en Patsey.
Le seul point négatif que j'aurais trouvé c'est éventuellement le nom du film qui, sans le vouloir, nous spoil plusieurs passages de tentatives d'évasion.
Ça atténue légèrement la symbiose que l'on peut avoir avec le protagoniste.
Au final, 12 Years a Slave mérite haut la main son golden globes face à la déception que fut pour moi Gravity.
Chiwetel Ejiofor est prodigieux en Northup,
Michael Fassbender bluffant de sauvagerie dans le rôle du glaçant maître Edwin Epps,
Et on retiendra également la révélation Lupita Nyong'o, poignante en Patsey.
Le seul point négatif que j'aurais trouvé c'est éventuellement le nom du film qui, sans le vouloir, nous spoil plusieurs passages de tentatives d'évasion.
Ça atténue légèrement la symbiose que l'on peut avoir avec le protagoniste.
Au final, 12 Years a Slave mérite haut la main son golden globes face à la déception que fut pour moi Gravity.
Pitch : Les États-Unis, quelques années avant la guerre
de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film et j'ai mis 1 semaine à m'en remettre, j'espère qu'il obtiendra beaucoup de Golden Globes.
RépondreSupprimerJ'ai très envie de voir ce film, mais je ne sais pas, je crois que ce n'est pas le bon moment, surtout si c'est "dur", il a l'air superbe.
RépondreSupprimerUn film d'une grande force! Mais tu connais déjà mon avis ;)
RépondreSupprimerje l'ai vu cette semaine! dur en tout cas! (surtout tous les moments de whipping/lashes!!!)
RépondreSupprimertrès beau film!
des bises
bonw eekend
Je viens de voir le premier film de Steve Mac Queen, un bijou mais blindé de plans fixes. Son ciné conserve cette caractéristique mais se fait plus Hollywoodien, tout en gardant son cachet. C'est une réussite.
RépondreSupprimerUn film à voir, je crois...Même si j'ai toujours du mal avec ce genre de films...
RépondreSupprimerCertainement d'une grande qualité mais je n'irai pas car trop ' fragile ' en ce moment !
RépondreSupprimerBiz
Ce film doit être poignant.
RépondreSupprimerUn film pas très gai mais à voir absolument !
RépondreSupprimerje note pour le post sur le livre :)
Merci pour tous ces détails , bon week end
RépondreSupprimerTrès envie de le voir!!!!
RépondreSupprimerJ'espère trouver un peu de temps cette semaine pour aller le voir. Bon WE
RépondreSupprimerUne critique qui donne envie de courir dans les salles obscures !
RépondreSupprimerEffectivement, j'essaierai de mettre le titre à part quand je regarderai ce film qui me tente beaucoup (et comme d'habitude... je crois que je vais le manquer. Nous sommes trop pris le WE, ou alors nos loulous sont malades ! :) Rah.)
Même si il a l'air super, je ne pense pas que ça soit le bon moment pour aller le voir ... Je me contente de films légers en ce moment...
RépondreSupprimerFaut que je vois ce film... Je termine les 5 films d'actions gagnés sur un Paris par mon chéri et enfin je pourrai m'y rendre! Merci
RépondreSupprimerCe film est sur ma liste depuis que j'en ai vu la bande annonce, ta revue me donne envie de le voir sans plus attendre !
RépondreSupprimerEncore un film que j'ai très envie de voir mais que je n'ai pas encore réussi à caser dans mon emploi du temps ! Je suis débordée ;)
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