James Gray et Joaquin Phoenix, un vrai duo de rêve dont je
ne me lasse pas … et pourtant, Two Lovers m’avait laissé un peu dubitative
lorsque je l’avais vu pour la 1ère fois il y a quelques années.
Ayant revu le film cette semaine, les évènements survenus dans ma vie ces dernières
années m’ont probablement permis d’aborder l’histoire différemment car j’en
suis ressortie plutôt bouleversée.
Two Lovers est une belle histoire d’amour, bien loin des
clichées américains sur le genre sentimental, doublée d’un portrait saisissant d’une famille
juive.
Contrairement à La nuit nous appartient ou The Yards (revu également cette semaine et dont je vous parlerais dans un prochain billet), il n’y a dans celui-ci aucun cri, presque pas de coups.
Les réunions familiales présentent une surface lisse, courtoise.
La douceur semble régner.
Mais c’est la douleur, sourde, implosive, ravalée, qui finit par tout emporter.
Dans cette histoire d’un jeune homme qui tente de s’extraire de l’attraction familiale, on reconnaît sans peine un thème cher au réalisateur à savoir, l’opposition entre un destin choisi pour l’individu par son clan, et une tentative désespérée de tracer son propre chemin contre l’intérêt de ce clan.
Contrairement à La nuit nous appartient ou The Yards (revu également cette semaine et dont je vous parlerais dans un prochain billet), il n’y a dans celui-ci aucun cri, presque pas de coups.
Les réunions familiales présentent une surface lisse, courtoise.
La douceur semble régner.
Mais c’est la douleur, sourde, implosive, ravalée, qui finit par tout emporter.
Dans cette histoire d’un jeune homme qui tente de s’extraire de l’attraction familiale, on reconnaît sans peine un thème cher au réalisateur à savoir, l’opposition entre un destin choisi pour l’individu par son clan, et une tentative désespérée de tracer son propre chemin contre l’intérêt de ce clan.
En fait, une fois le film fini, j’ai soudainement réalisé
pourquoi je l’avais moyennement apprécié lors de mon premier visionnage.
Two Lovers est typiquement le type de film où même si les personnages sont plutôt attachants, tu n’arrives pas à t’y attacher parce qu’ils te renvoient à des scènes et situations de ta propre vie.
Ils sont trop humains, se voilent la face et suivent bêtement leurs passions.
Ils agissent totalement en contradiction avec leurs valeurs, leurs intérêts ou leurs bien être et me concernant cela me renvoie à certaines de mes faiblesses et erreurs de ma vie.
Et c’est là la force de cette histoire, du jeu des acteurs et de la réalisation de James Gray.
Two Lovers est typiquement le type de film où même si les personnages sont plutôt attachants, tu n’arrives pas à t’y attacher parce qu’ils te renvoient à des scènes et situations de ta propre vie.
Ils sont trop humains, se voilent la face et suivent bêtement leurs passions.
Ils agissent totalement en contradiction avec leurs valeurs, leurs intérêts ou leurs bien être et me concernant cela me renvoie à certaines de mes faiblesses et erreurs de ma vie.
Et c’est là la force de cette histoire, du jeu des acteurs et de la réalisation de James Gray.
Si je ne suis pas étonnée pour Joaquin Phoenix, bouleversant
dans son interprétation d’enfant prisonnier d’un corps d’adulte, j’avoue que concernant Gwyneth Paltrow , qui
reste pour moi principalement la femme de Chris Martin, c'est une bonne
surprise.
Le dernier membre du trio est Vinessa Shaw, la discrète, qu’on finit un peu par oublier, y compris quand on écrit une critique du film, c’est là tout l’art de son jeu.
Le dernier membre du trio est Vinessa Shaw, la discrète, qu’on finit un peu par oublier, y compris quand on écrit une critique du film, c’est là tout l’art de son jeu.
Au final, je me dis que Two Lovers forme, avec Shame de
Steve McQueen et Blue Valentine de Derek Cianfrance, mon trio de tête
concernant les films sur l’amour et ses répercutions.
Pitch : New York.
Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux.
Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...
Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux.
Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...
' Aimer à perdre la raison, aimer à n'en savoir que dire ...'
RépondreSupprimerJ.Ferrat
Biz
Même sans avoir fait un transfert vers notre propre vécu, ce film est très touchant, extrêmement bien joué et nous étions ressorties bouleversées. Nous partageons entièrement votre enthousiasme !
RépondreSupprimerJ'avais bien aimé ce film. Côté histoire d'amour, j'aime beaucoup "Before Sunset". Bon week-end !
RépondreSupprimerJe n'ai pas aimé ce film que j'avais trouvé profondément déprimant ! C'est vrai que dans la vie, on a suffisamment de problèmes parfois et pour ma part j'aspire à plus de légèreté quand je vais voir un film...
RépondreSupprimerC'est un film que je n'ai pas vu. Je devrai le louer je pense.
RépondreSupprimerJe ne l'ai, pas vu. Ce que tu en dis me donne envie de le chercher ! Bon week end bises
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce film aussi même ça n'est pas le film de James gray que je préfère. Bon week-end Isa !
RépondreSupprimertu m'as donné envie de le voir en tout cas!
RépondreSupprimerJe l'ai vu à sa sortie, je me souviens avoir aimé.
RépondreSupprimerJ´adore vos lectures du weekend et les avis à propos des films!
RépondreSupprimerBon dimanche Isa:)
Bisous
Encore un film qu'il me faut voir ;) Merci pour cette découverte !
RépondreSupprimerJ'avais adoré ce film la puissance de cette passion...
RépondreSupprimerMais bon je suis une grande romantique
Bisous Isa
C'est fou comme parfois, un film prend une autre dimension lorsqu'on le revoit en fonction de notre vécu et de notre maturité...
RépondreSupprimerJ'avais tout aimé dans ce film ! La trame et, surtout, le jeu très touchant de Joaquin Phoenix !
RépondreSupprimerTu me donnes envie de le revoir !
J'ai adoré ce film! Et ensuite j'ai adoré les films de James Gray! Merci Isa de me remémorer le meilleur du cinéma!
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