Comme un certain nombre de françaises, je n’ai pas réussi à finir le tome 1 de Fifty Shades of Grey…
Je l’ai trouvé cruellement plat, sans surprises et d’un manque total d’imagination, je n’irais très probablement pas voir le film qui devrait sortir dans quelques jours, et cela de peur d’éprouver la même déception...
Mais, j’aimais bien l’idée de récupérer ce titre pour parler des 50 nuances de gris que la Garonne, les quais bordelais et la ville en générale peuvent nous offrir durant certaines journées d’hiver.
Entre Noël et le 1er de l’an, c’était THE week-end à Bordeaux, un peu comme ceux qui s’étalent du 14 Juillet au 15 Aout, il n’y a pas plus agréable pour se balader dans la ville et sur les quais que ces week-ends où la ville se vide et tourne au ralenti.
C’est le moment parfait pour flâner d’une rive à l’autre en vélo et profiter de toutes les nuances et reflets de l’eau….
En règle générale, je démarre par le pont de Pierre, m’installe au milieu de ce monument bordelais et regarde la Garonne couler et scinder les 2 rives comme une fente entre l’histoire et la nature.
D’un côté les quais à l’architecture classique, de l’autre côté une rive faite de roseaux et d’arbres touffus.
Au choix.
Moi je choisis les deux.
Je démarre par la rive la plus calme en commençant par présenter mes hommages à sa majesté Le Lion de Stalingrad sur la place du même nom, puis je m’injecte ma dose de café quotidienne au Magasin Général à Darwin, une vraie tuerie … avant de repartir, cheveux coincés dans mon bonnet pour passer le pont BaBa tout en zieutant les derniers vestiges des usines , dignes des Temps Modernes de Charlie Chaplin, qui égrénent encore cette rive.
De l’autre côté, c’est une toute autre histoire …
Il faut d’abord résister à l’envie de shopping qui se réveille subitement dès les 1er hangars... Et puis une fois arrivé au Quai des Chartrons, la nostalgie est là, un petit crochet dans le quartier de mes amours passés , les petits créateurs, les antiquaires qui se font la causette d’une boutique à l’autre, la place de la Halle et ses restaurants …
Ici, chaque pierre, chaque bout de métal semble susurrer son histoire, ancienne ou moderne, une histoire qui cause aux jeunes, une histoire qui remémorent des souvenirs aux plus vieux…
Un peu comme partout à Bordeaux d'ailleurs ..
Pour revenir au titre, chaque saison a sa couleur ou ses nuances mais ma ville, je l'aime quelque soit la saison ...
Oserais-je dire qu'elle est sexy ?
Sexy Bordeaux, sexy demain, c'est ça ?
C'est difficile les photos par temps gris, tu devrais essayer le noir et blanc qui passe beaucoup mieux dans ces conditions
RépondreSupprimerNous préférons de loin votre nuancier de gris et la sexytude de votre ville ! Comme vous, nous n'avons pas aimé le tome 1 et c'est certain, nous n'irons pas voir le film !
RépondreSupprimerJe préfère largement ta série de photos à ce bouquin, tes photos sont vraiment super intéressantes, on photographie moins les villes en hiver, la preuve que l'on a certainement tord.
RépondreSupprimerJe préfère largement cette balade au livre que j'ai lu mais pas aimé. Je n'irai pas voir le film non plus.
RépondreSupprimerLes promenades sous un ciel gris ont du charme.
Je suis d'accord avec toi sur la tentative de lecture de ces écrits (avec les pieds)... et pourtant, oui, le titre est beau... tout comme ta série !
RépondreSupprimerEt pour le gag : http://monddo.blogspot.fr/2013/02/clin-doeil-coquin.html
J'ai lu ce livre pour me faire ma propre idée : beurk ! Par contre j'adore les nuances de gris de tes photos :) Bises
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu le livre et au regard des commentaires, je crois avoir bien fait. Par contre j'aime beaucoup tes photos. La grisaille change l'aspect de la ville qui est effectivement so sexy ;-)
RépondreSupprimerTu me fais apprécier le gris avec ces images dans la brume. Le mauvais temps peut avoir beaucoup de charme.
RépondreSupprimerSplendides photos et très joli résumé, tu me donne envies de venir y faire du vélo ! dommage bien loin de Paris ...
RépondreSupprimerje n'ai pas fini non plus...et n'irai donc pas plus voir le film (qui je le crains s'annonce comme un redoutable navet ^^) mais j'aime tes 50 nuances de gris à Bordeaux
RépondreSupprimerCharmant comme tout ! ;)
RépondreSupprimer...
Je sais bien qu'il faut toujours se faire sa propre idée d'une œuvre et d'un auteur, mais là, j'avoue avoir entendu tant de personnes que j'aime trouver ce livre ennuyeux... que je l'ai directement zappé.
Maintenant, si tu évoques la belle bille de Bordeaux en hiver, nappée d'un manteau gris-pâle, là, je prends le temps de m'arrêter et de regarder les belles images avec plaisir !
Bonne soirée.
Encore une fois, tu montres qu'une ville peut être belle même sous la grisaille !
RépondreSupprimerBises
Ta deuxième photo est exceptionnelle , une lumière froide mais attirante
RépondreSupprimerJe ne suis tentée ni par le livre ni par le film par contre, je prendrais bien mon vélo pour te suivre dans ta balade.... Bravo pour tes 2 premières photos, magnifiques!
RépondreSupprimerJe préfère nettement tes 50 nuances de gris...
RépondreSupprimerUn temps brumeux qui formalise les formes et qui rend Bordeaux sexy !!waou !
RépondreSupprimerDe belles photos, j'adore !
oui Bordeaux est sexy !
RépondreSupprimerahah sinon le livre je ne connais pas, je n'ai pas lu
www.letiziabarcelona.com
Très bonne idée ce 50 shades of grey en photos artistiques ! Le livre est un navet ! J'ai tenu 10 pages !
RépondreSupprimernon non ne fais rien en noir et blanc,elles sont magnifiques tes photos
RépondreSupprimerquelle poésie dans ma ville ,et quel oeil !
Et bien, tu as plus joliment employé 50 shades pour décrire ce paysage !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton petit coup de grisou, sous les voiles de la brume.
SupprimerBiz