Une histoire d'oeuf

Dans ce billet, je vous disais rechercher la paix: la paix du coeur et celle de l'esprit.
Quatre mois après les bonnes résolutions de la rentrée, c’est l’'occasion de faire le bilan et de se demander, à quoi passe-t-on son temps ?
Dans quoi passe notre énergie ? 
Cela me convient-il ?
Cela convient-il aux autres ?

Une fois qu'on a compris qu'il y aura toujours des chaussettes à laver et surtout pourquoi il faut laver les chaussettes , il faut trouver ce qui donne un sens à nos actes et à nos vies avec l'envie de bien faire et en gardant toujours en tête que nous sommes responsables de ce que nous pensons et de ce que nous faisons.
Je crois à cette paix en pointillés, loin d'être harmonieuse mais libératrice mais j’ai un peu de mal à la trouver ces derniers temps et ait du mal à savourer les White Spaces.

Récemment, lors d’une discussion entre amies à propos de ce sujet, on m’a dit que mon souci était que je mettais tous les œufs dans le même panier... maintenus dans un équilibre précaire.
Du coup, je cours toujours le risque d’en casser un ou deux pour essayer tant bien que mal d’amener les autres à bon port.
Et je sprinte, je sprinte, je prends des risques, en arrive presque à me sentir mal à l’aise lorsque face au vent et aux intempéries, je fais du sur place.
Mais parfois, la période d’accalmie s’installant plus longuement, j’arrive presque à aimer ces grands blancs,  ces White Spaces , je me mets à les occuper et subitement la sérénité pointe le nez
C’est dans ces moments là que je range soigneusement tous mes œufs , par taille, par couleur. Tout s’éclaircit, devient net.
Je m’apaise, et c’est le moment ou la sérénité s’esquive et je recommence à avoir envie de courir.
Je me demande bien souvent pourquoi mais c’est comme ça.
Elle est là l'envie , on ne peut pas l’ignorer.
C’est presque une question de survie.