A priori, pas grand-chose de commun entre les humeurs vagabondes de Sylvain Tesson et les songes poétiques d'Haruki Murakami … pourtant, passer de l’un à l’autre relève du pur délice, de ceux qui rendent la vie plus belle.
Sans compter que Les Forêts de Sibérie du 1er m’attendent
dans la bibliothèque.
Neuvième roman édité en français pour le chef de file de la
littérature japonaise contemporaine, Les amants du Spoutnik est
également celui qui possède le titre le plus étrange, ce qui est pourtant une
habitude chez l’auteur mais là j’avoue que lorsque j’ai du choisir entre l’un
ou l’autre de ses romans, je me suis arrêtée sur celui-ci à cause du
titre.
D’emblée, Murakami explique le pourquoi de ce titre.
Le 3 novembre 1958, Spoutnik 2 fut envoyé dans l’espace avec à son bord, la maintenant très célèbre chienne Leïka.
Mais la pauvre ne put malheureusement pas être ramenée sur terre et mourut seule durant son ultime voyage sidéral.
Voilà la métaphore subtile que Murakami livre comme entrée en matière de cette histoire dans laquelle la jeune Sumire se voit embarquée dans un terrible voyage amoureux avec sa compagne Miu.
Voyage forcé par le destin et duquel elle restera prisonnière, étant donné qu’aucune sortie dans l’espace n’est viable pour un être vivant.
D’emblée, Murakami explique le pourquoi de ce titre.
Le 3 novembre 1958, Spoutnik 2 fut envoyé dans l’espace avec à son bord, la maintenant très célèbre chienne Leïka.
Mais la pauvre ne put malheureusement pas être ramenée sur terre et mourut seule durant son ultime voyage sidéral.
Voilà la métaphore subtile que Murakami livre comme entrée en matière de cette histoire dans laquelle la jeune Sumire se voit embarquée dans un terrible voyage amoureux avec sa compagne Miu.
Voyage forcé par le destin et duquel elle restera prisonnière, étant donné qu’aucune sortie dans l’espace n’est viable pour un être vivant.
Comme dans chacune de ses œuvres, Murakami tente de décrire
les tourments de l’âme humaine.
Ainsi, au cours du récit et du fil de l’histoire, il intégre de superbes petites histoires tournant autour de l’amour impossible, l’attachement et la disparition.
On y retrouve également ce qui est cher à l’auteur japonais, la musique, ici classique et son animal fétiche : le chat.
Il reste des points d’incompréhension , de mystére mais c’est là la patte de l’écrivain ; la part interpretative qu’il souhaite laisser.
Chacun comprend ce qu’il veut de la disparition du chat de Sumire, chacun fait appel à ce qu’il a en lui.
Au final, il s’agit d’un livre éthéré, qui tient plus du rêve que du roman.
On se reveille au petit matin une belle empreinte en tête, un beau sentiment, une douce odeur , juste avec l'envie de retenir ce petit bout de rêve qui a traversé notre sommeil...
Je recommande ce roman aux habitués de Murakami qui s’y retrouveront comme chez eux.
Les nouveaux venus risquent de se trouver un brin largué, perdus dans l’univers du conteur japonais …
Ainsi, au cours du récit et du fil de l’histoire, il intégre de superbes petites histoires tournant autour de l’amour impossible, l’attachement et la disparition.
On y retrouve également ce qui est cher à l’auteur japonais, la musique, ici classique et son animal fétiche : le chat.
Il reste des points d’incompréhension , de mystére mais c’est là la patte de l’écrivain ; la part interpretative qu’il souhaite laisser.
Chacun comprend ce qu’il veut de la disparition du chat de Sumire, chacun fait appel à ce qu’il a en lui.
Au final, il s’agit d’un livre éthéré, qui tient plus du rêve que du roman.
On se reveille au petit matin une belle empreinte en tête, un beau sentiment, une douce odeur , juste avec l'envie de retenir ce petit bout de rêve qui a traversé notre sommeil...
Je recommande ce roman aux habitués de Murakami qui s’y retrouveront comme chez eux.
Les nouveaux venus risquent de se trouver un brin largué, perdus dans l’univers du conteur japonais …
Quatriéme de couverture : K. est amoureux de Sumire,
mais celle-ci n'a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse
femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite
autonome et triste, et gravite sur l'orbite de la solitude. Jusqu'au jour où
Sumire disparaît... Les Amants du Spoutnik bascule alors dans une atmosphère
proprement fantastique où l'extrême concision de Murakami cisèle, de façon
toujours plus profonde, le mystère insondable de l'amour.
Je me rends compte que je n'ai encore rien lu de cet auteur et ce que tu en dis me séduit. À découvrir bientôt donc...
RépondreSupprimertu en parles si bien, je l'ai noté sur mon agenda, a voir (enfin "a lire" plutot !)
RépondreSupprimerwww.letiziabarcelona.com
Habitué je suis et je lirai sans doute... Tes mots sur le côté éthéré et onirique sont ceux qui collent le mieux à son œuvre !
RépondreSupprimerJe m'enlise dans" la balade de l'impossible" du même auteur...je n'arrive pas à accrocher à cette étude des profondeurs des tourments de l'âme ! Pas pour moi, merci ! Bises
RépondreSupprimerJ'ai énormément de mal avec lui ...
RépondreSupprimerLes tourments de l'âme humaine...un sujet qui me passionne, même si je n'ai pas besoin d'être plus tourmentée que je ne le suis déjà !
RépondreSupprimerJe n'ai encore jamais rien lu de cet auteur, il ne faut donc pas que je commence par celui-là. Lequel me conseillerais-tu pour débuter?
RépondreSupprimerIl faut vraiment que je lise cet auteur, tout le monde en dit du bien et ton billet me donne encore plus envie de découvrir son œuvre. Mais avant, je dois d'abord lire les bouquins de ma PàL :/
RépondreSupprimerc'est un univers particulier et pour attaquer cet auteur il est sans doute préférable de commencer par une autre de ses oeuvres
RépondreSupprimermoi j'ai lu les deux premiers 1Q84 et le Passage de la Nuit et je suis totalement tombée sous le charme ;mais sans trouver les mots que tu utilises si bien
RépondreSupprimerhonte à moi, je n'ai jamais rien lu de cet auteur, mais je vais réparer ça dès que possible ^^
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