Ouvrir la première page d’un livre de Sylvain Tesson, c’est forcément
s’engager dans une addiction qui ne se termine qu’une fois terminée la dernière
page de l’ensemble de ses romans.
Je n’en suis pour l’instant qu’au début et c’est avec bonheur et envie d’évasion, que ce soit de mon âme, de mes pensées, de mes idées, que juste après l’Axe des Loups, j’ai enchainé sur L’éloge de l’énergie vagabonde, opus qui emprunte autant au récit de voyage qu’à l’essai écolo-politico-philosophique.
Je n’en suis pour l’instant qu’au début et c’est avec bonheur et envie d’évasion, que ce soit de mon âme, de mes pensées, de mes idées, que juste après l’Axe des Loups, j’ai enchainé sur L’éloge de l’énergie vagabonde, opus qui emprunte autant au récit de voyage qu’à l’essai écolo-politico-philosophique.
L’auteur, tel un héros des temps modernes avec une
philosophie de la nature, des cultures et du monde bien à lui présente un
parallèle entre l'énergie naturelle dont est doté l'homme et les énergies artificielles
que produisent nos sociétés.
Il aime marcher et observer, comprendre le monde.
Dans L’éloge de l’énergie vagabonde, il se rend en Asie Centrale, là ou crachent les puits de pétrole de la mer d’Aral et de la mer Caspienne.
Il aime marcher et observer, comprendre le monde.
Dans L’éloge de l’énergie vagabonde, il se rend en Asie Centrale, là ou crachent les puits de pétrole de la mer d’Aral et de la mer Caspienne.
Ayant décidé de suivre pas à pas le parcours de l’or noir, de l’Aral à la Méditerranée, ses réflexions s’oriente vers les enjeux climatiques et environnementaux et aux alternatives qui potentiellement se présenteront pour relever le défi.
On suit d'abord la voie du tube qui alimente la Russie en
gaz ouzbek.
Puis on longe l'oléoduc qui livre le pétrole azéri à l'Occident en contournant soigneusement l'Arménie.
Dans les pays industrialisés, l’enchainement de ces pays portent un nom : le Pipelinistan.
Au fil des pages, on ressent sa fascination pour ses tubes énormes enterrés à 2 mètres de profondeur où l’or noir s’écoule.
C'est un peu comme repartir en voyage et j'écris repartir car il me semble que depuis que je suis revenue d'Indonésie, je suis en transit, lost in translation comme j'aime dire.
Il me semble que je suis définitivement perdue au milieu de l'océan indien, qu'il m'a avalé pour mieux me libérer au milieu d'un univers paralléle.
Engloutie dans les vagabonderies du sieur Tesson, je lis une phrase , je ferme les yeux, j'y suis , je les réouvre, je lis une nouvelle phrase, à nouveau l'égarement dans l'espace...
Parfait, continuons ainsi...
Puis on longe l'oléoduc qui livre le pétrole azéri à l'Occident en contournant soigneusement l'Arménie.
Dans les pays industrialisés, l’enchainement de ces pays portent un nom : le Pipelinistan.
Au fil des pages, on ressent sa fascination pour ses tubes énormes enterrés à 2 mètres de profondeur où l’or noir s’écoule.
C'est un peu comme repartir en voyage et j'écris repartir car il me semble que depuis que je suis revenue d'Indonésie, je suis en transit, lost in translation comme j'aime dire.
Il me semble que je suis définitivement perdue au milieu de l'océan indien, qu'il m'a avalé pour mieux me libérer au milieu d'un univers paralléle.
Engloutie dans les vagabonderies du sieur Tesson, je lis une phrase , je ferme les yeux, j'y suis , je les réouvre, je lis une nouvelle phrase, à nouveau l'égarement dans l'espace...
Parfait, continuons ainsi...
Quatrième de couverture : J'irai de l'Aral à la
Caspienne. Je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry.
De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie.
A pied, à vélo, je ne sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée.
Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche telle.
Profitant de cette traversée de terres à haute valeur pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie.
Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir.
De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie.
A pied, à vélo, je ne sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée.
Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche telle.
Profitant de cette traversée de terres à haute valeur pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie.
Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir.
Passages choisis :
- En voyage, le premier jour on se demande pourquoi on est parti. Les autres jours on se demande comment rentrer. (Bien évidemment ma préférée ^^))
- Pour le vagabond déboulant de l’ascèse steppique, l’énergie sexuelle des capitales est plus violente que la gifle des embruns à la proue des navires
- Nous décomptons souvent ce qui nous reste à souffrir. C'est la source de notre malheur. La perspective des heures à endurer est plus lourde que le fardeau lui-même. Les vieux maîtres de la tradition Zu Ch'an, ancêtre des doctrines zen, enseignaient au contraire l'art de la parfaite momentanéité.
Une présentation intéressante de ce livre qui doit amener à se poser de bonnes questions
RépondreSupprimerTon compte rendu de ce récti mêlant aventure et réflexion me donne bien envie de lire ce bouquin. Merci!
RépondreSupprimerIl me plairait ce livre, de Sylvain Tesson je n'ai lu que "Dans les forêts de Sibérie" que j'avais bien aimé aussi. Bonne journée Isa
RépondreSupprimerJe note et je le mets de côté pour les longues soirées d'hiver.
RépondreSupprimerUne façon de partager ses voyages très intéressante ! Ne jamais se contenter de ce que l'on nous montre mais savoir regarder au delà du spectacle ! Belle journée bises
RépondreSupprimerIl sera dans ma bibliothèque après mon prochain passage en librairie ! Merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerIl sera dans ma bibliothèque après mon prochain passage en librairie. Merci pour cette découverte !
RépondreSupprimerta première phrase choisie me fait bien écho ;)
RépondreSupprimerpuisque je suis en mode off (certes un peu forcé au départ mais maintenant plus assumé), je vais aller faire un tour chez mon libraire, histoire d'enrichir ma pile de livres :)
Un livre surement intéressant.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais rien lu de cet auteur mais vu ce que tu en dis, je pense que ce livre pourrait me plaire.
RépondreSupprimerA lire aussi Dans les forêts de Siberie , le recit d'une expérience intense dans des paysages hostiles et toujours cette philosophie de vie et cette écriture qui vous emporte
RépondreSupprimerQuel bon avis! Un auteur qui est une découverte pour moi:)
RépondreSupprimerBisous et bon weekend Isa
Elisa
P.S. A voté!
tu en parles si bien, ca donne envie à son tour de se plonger dedans!
RépondreSupprimerwww.letiziabarcelona.com
Ta façon d'en parler me donne envie de le lire
RépondreSupprimerBisous
Je ne connais pas du tout cet auteur!!!
RépondreSupprimerCela m'intéresse!
C'est marrant mais je trouve que cet auteur correspond à ce qui émane de toi quand tu parles voyages et découvertes du monde !
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