La
maison dorée de Samarkand est l’un de mes albums préféré d’Hugo Pratt,
probablement parce qu’il se situe dans une région du monde que j’adorerais
découvrir tout en sachant qu’à quelque part le rêve est vain, ma vie et ma
manière de fonctionner font que je n’aurais surement par la chance d’aller me
balader du côté de Samarcande , sur l’ancienne route de la soie.
Dans
cet album, Corto Maltese traverse l'Anatolie de 1920, alors en plein guerre
d'indépendance turco-kurdo anti-arméno-russe, de Rhodes jusqu’en Afghanistan en
passant par la Turquie d’Enver Pacha et la république socialiste soviétique
autonome du Turkestan, actuel Ouzbékistan.
Comme souvent, on ne sait pas bien quel est le but ultime de notre héros, la cupidité qui l’amène à la recherche de l'or perdu du roi perse Cyrus ou sa belle âme qui le pousse à la rescousse de son compagnon de route et de déroute Raspoutine, emprisonné dans les goeles de Samarkand.
Comme souvent, on ne sait pas bien quel est le but ultime de notre héros, la cupidité qui l’amène à la recherche de l'or perdu du roi perse Cyrus ou sa belle âme qui le pousse à la rescousse de son compagnon de route et de déroute Raspoutine, emprisonné dans les goeles de Samarkand.
Rêves
éveillés, délire de narghilés, combats de soudards, crépitement des
mitraillettes, uniformes rutilants maculés de boue, tronches de soldatesque aux
yeux injectés de sang, neige au mois d’août…
Comme à son habitude, Corto ira de rencontres en rencontres : derviches tourneurs, shamans, aventuriers sans foi ni loi, espionnes, comédiens défraichis, révolutionnaires... et même son double maléfique.
Comme à son habitude, Corto ira de rencontres en rencontres : derviches tourneurs, shamans, aventuriers sans foi ni loi, espionnes, comédiens défraichis, révolutionnaires... et même son double maléfique.
Cet album me semble plus particulièrement marqué par le rêve et l'incertitude,
entre la nuit, les songes et les volutes de fumée de haschich, vers une
certaine contemplation du monde qui change qui me plait et sied à mon humeur actuelle.
Corto
Maltese est vraiment un héros séduisant, déconcertant et suffisamment tenebreux
pour remporter nombres de cœurs et de lecteurs.
Pourtant, cet album est loin d’être esthétiquement parlant le meilleur.
Les contrastes et l’utilisation du noir par grands à-plats reste du Pratt pur jus et en même temps certaines vignettes semblent bâclées.
Les contrastes et l’utilisation du noir par grands à-plats reste du Pratt pur jus et en même temps certaines vignettes semblent bâclées.
Mais pour la route de la soie et ses milles et unes histoires romantiques,
furieuses ou justes divines, mon cœur fond sans réfléchir…
Je n'ai jamais lu cet album mais tu me donnes envie !
RépondreSupprimerIl faut que je me mette à la BD, celle-ci me fait très envie.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu Hugo Pratt... Ce serait peut être bien que je m'y mette avec celle-ci.
RépondreSupprimerCorto Maltese, LE héros :) brun, ténébreux, avec une touche d'humour un brin caustique, séduisant... je lui imagine le parfum de Cuir de Russie au creux du cou, bref fan :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais vraiment accroché avec Corto, il faudrait peut-être que j'essaie à nouveau !
RépondreSupprimermon album préféré est Les Celtiques ;)
RépondreSupprimerAh le grand héros de ma petite maltaise de fille !
RépondreSupprimer