Après Shame et Cartel , je poursuis dans mon cycle Michael
Fassbender avec Hunger de Steve McQueen.
Hunger, c’est l’histoire vrais de membres de l’IRA, prêts à tout pour l’indépendance de leur pays, y compris entamer une grève de la faim.
Steve McQueen pose le ton dès le début sur la vie carcérale et surtout la vie carcérale de prisonniers politiques avec des scènes plutôt crues et fortes.
Il ne laisse aucune place au hasard.
Le moindre geste et le moindre son est mis en valeur est mis en évidence et c'est efficace.
Le film retrace plus particuliérement les derniers mois en prison de Bobby Sands, un républicain indépendantiste qui mène la fronde des incarcérés.
Se voyant refuser le statut de prisonniers politiques, les nationalistes irlandais font la grève de l'hygiène et des couvertures.
Ils refusent de se laver et de porter d'autres vêtements que les leurs.
La première partie du film s'achève sur un long dialogue entre un prêtre et Bobby Sands, qui annonce sa volonté d'entamer une grève de la faim, suivie ensuite par les autres prisonniers.
Débute alors la période de privation.
Michael Fassbender , à l'instar de son rôle dans Shame, exécute une véritable performance : son corps fond à vue d'œil, jusqu'à devenir cadavérique.
Le cinéma de Steve McQueen est un cinéma cru, sans concession.
Il ne suggère pas, il montre, et laisse le temps agir devant sa caméra.
Il expose l'horreur avec naturalisme et proximité : plans souvent serrés, parfois très longs, composition travaillée, photo réaliste, musique presque absente (sauf quelques notes lancinantes).
Il nous dévoile ces corps et cette douleur brut.
Steve Mc Queen démontre sa maîtrise absolue.
Il manie notamment la focale avec brio, comme pour mieux formuler le trouble et l'intimité.
Usant de son talent, il semble vouloir non pas réhabiliter ces hommes, mais leur rendre un vibrant hommage, d'autant plus fort qu'il est brutal et véritable.
Il ne suggère pas, il montre, et laisse le temps agir devant sa caméra.
Il expose l'horreur avec naturalisme et proximité : plans souvent serrés, parfois très longs, composition travaillée, photo réaliste, musique presque absente (sauf quelques notes lancinantes).
Il nous dévoile ces corps et cette douleur brut.
Steve Mc Queen démontre sa maîtrise absolue.
Il manie notamment la focale avec brio, comme pour mieux formuler le trouble et l'intimité.
Usant de son talent, il semble vouloir non pas réhabiliter ces hommes, mais leur rendre un vibrant hommage, d'autant plus fort qu'il est brutal et véritable.
Pitch : Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981.
Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun.
Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran.
Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.
Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun.
Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran.
Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.
Je note, je ne l'ai pas vu, il a l'air "prenant".
RépondreSupprimermerci de ta visite ! tu me donnes envie de voir ce film :)
RépondreSupprimerJ'ai très envie de voir le film après avoir lu ton billet! Bisous.
RépondreSupprimerEncore un très bon film que j'ai vu il y à quelques années déjà. Michael Fassbender s'impose de plus en plus sur nos écrans et toujours aussi fortement...
RépondreSupprimerCrispy
je passe mon tour là.....
RépondreSupprimerIl a l'air dur comme film ! Ce serait plus pour mon homme que pour moi ;)
RépondreSupprimerpour michael fassbender, j'irais bien le voir!
RépondreSupprimerwww.letiziabarcelona.com
Le sujet est très dur mais le film me tente tout de même. En te lisant je me rends compte que j'ai vu très peu de film avec Fassbender. Il va falloir y remédier ;)
RépondreSupprimerCe film est en effet brillant, mais très marquant (trop diront sans doute certain). J'en suis ressorti plutôt sonné. Ayant vécu 3 ans en Irlande (pas en Irlande du Nord), je connaissais cette histoire. Mais là, Steve McQueen ne nous compte pas une histoire, il la grave dans nos tripes.
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop y tentée par ce film ... Plutôt dans quelques mois a sa sortie DVD ;-)
RépondreSupprimerJe pens que je regarderai en dvd quand il sortira :)
RépondreSupprimerMerci pour ce bon article qui me rappelle ce film, que j'ai adoré !
RépondreSupprimerJe le note aussi. En te lisant, cela me permet de suivre l'actualité. C'est plutôt bien.
RépondreSupprimerJe n'avais pas encore entendu parler de ce film et tu me donnes envie de le voir.
RépondreSupprimerD'ailleurs, ton article vient de me faire penser à un film que j'ai vu, adolescente. Il racontait cet épisode de l'histoire de l'Irlande et m'a bouleversée à l'époque. Il faut que j'essaie de me souvenir du titre.
Je vous que tu es vachement fan du cinoche ! je ne touche pas ma bille sur le nom des acteurs , des cinéastes ! tu m'épates ! ( tu pourrais passer à l'émission , Monsieur Cinéma )
RépondreSupprimerBelle fin de semaine Biz Pat
L'histoire m'intéresse beaucoup ! Je suis passionné de culture britannique et irlandaise. Je connaissais cette grève de la faim, mais j'ignorais qu'il y avait un film, je vais tâcher de le voir !
RépondreSupprimerJ'avais beaucoup aimé, tu me donnes envie de le revoir, merci Isa
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